Christine Chauviré

À travers le collage et la manière dont j’investis ce travail, je cherche une sorte d’équilibre
entre  » expression sauvage et composition picturale  » .
S’il s’agissait de musique, je pourrais le nommer improvisation .
S’il s’agissait de poésie, il se rapprocherait de l’écriture des haïkus, quelque chose de l’ordre du temps suspendu.
Ce qui est mis en exergue, c’est la forme poétique, association de papiers découpés assemblés, recomposés.
Nul déterminisme, mais plutôt une disponibilité à l’éventuel .
La partie souterraine, c’est le voyage qui se fait dans les eaux troubles de l’imaginaire .
C’est donc, pour moi, un art de la transformation, un va et vient d’une musique intérieure, mélange de poésie et de sensations enfouies .