Mon travail se nourrit beaucoup de lectures, l’écriture qui est souvent centrale.
Je cherche à rendre hommage aux choses dans leur fragilité en fabricant des sanctuaires.
Le réel nous déborde, on ne peut pas regarder le centre, la peinture tente d’assembler des fragments.
Il s’agit d’en chercher le point d’équilibre.
La matière est au centre de ma recherche. La matière peut être la réponse à une question que l’on a pas posée. Elle est le point arrêté dans le temps de la métamorphose.
La matière est le messager du vide, quand l’équilibre de l’oeuvre se tient.
Ce que je fais répond à un besoin de panser le sens et le sensible, je tente de rétablir quelque chose, par les chemins de l’intimité, de la lenteur avec les choses.